Défendre l’espace public

Dans le cadre de notre cours d’Informatique Appliquée du semestre 6 avec M. Martin RASS, nous souhaitions nous rendre à la ZAP (Zone À Patates) du Pertuis. Ceci dans le but de réaliser des entretiens audio avec des personnes engagées en Zone A Défendre (ZAD), d’expérimenter la vie dans un espace militant et ainsi confronter notre approche académique à une découverte pratique, de ce qu’est une ZAD. Notre objectif est d’être en capacité de transmettre la parole des personnes engagées et de considérer avec justesse ces propos.
Ces ressources nous permettront d’alimenter notre documentaire audio ainsi que les articles qui étayeront notre page de site WordPress.
REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont permis de réaliser ce mini-documentaire. Merci à notre professeur Martin RASS pour nous avoir offert l’opportunité de travailler sur le sujet de la reconquête de l’espace public et pour le soutien dans celui-ci. Merci à Tom du Club de Bridge pour ses précieux conseils. Un grand merci aux personnes de la Zone à Patates de Pertuis qui nous ont accueilli à bras ouverts et nous ont introduit à la vie dans un espace de défense de terres.
NOTE D’INTENTION

Lorsque le sujet nous a été proposé, notre petit groupe s’est rapidement intéressé aux ZAD (Zone à Défendre). Nous connaissions peu de choses à leur propos, mais elles étaient entourées d’une aura de mystère et de militantisme qui nous a attiré. Le travail sur les ZAD nous est également apparu comme le moyen de confronter l’approche universitaire que nous connaissions déjà et une approche plus concrète et pratique.
Le questionnaire de Latour tient également son rôle dans la genèse puis la construction de ce projet. Ce questionnaire était un point de départ intéressant pour la réflexion, mais nous avons rapidement dû le dépasser, le compléter, et surtout l’interpréter de manière collective et non individuelle.
- De qui dépendons-nous ? Pour ce projet, nous avons dès le départ été dépendant.e.s des personnes qui avaient des expériences sur le sujet et qui acceptaient de les partager avec nous. En effet, notre projet tourne principalement autour d’interviews et de témoignages. Nous dépendons aussi du contexte : les ZAD se font et se défont en fonction des initiatives contre le vivant et des actions – musclées – des forces de l’ordre.
- Qui dépend de nous ? Nous sommes un groupe, nous dépendons les un.e.s des autres et le résultat de notre projet sera une ressource disponible pour toustes.
- Avec qui pouvons-nous nous allier ? Nos allié.e.s sont ici toustes les zadistes et leurs sympathisant.e.s (visiteur.ice.s, followers sur les réseaux sociaux, militant.e.s, …).
- Contre qui devons-nous nous battre ? Nous nous battons contre la privatisation de l’eau, l’exploitation industrielle de terres agricoles, et pour la défense des espaces communs, de l’environnement, des biens communs de l’humanité. Cela implique de se battre – en fonction des contextes – contre une administration, des forces de l’ordre, des collectivités, des individus, un système.
- Par où commencer ? Nous avons commencé ce combat par un travail universitaire de recherche avant de rencontrer des acteur.ice.s de ZAD et de la lutte pour la reconquête des espaces communs et ainsi accumuler le plus de ressources possibles.
Comment penser la ZAD ? Les ZAD sont des espaces, des zones que des individus occupent physiquement pour s’opposer à des projets (construction, urbanisation, …). Toute une organisation se met rapidement en place : les ZAD sont aussi des lieux de vie militante. Nous voulions comprendre ce qui poussait ces personnes à militer de manière aussi “totale” : un militantisme du quotidien (la vie en ZAD) par la lutte et par le corps (occupation physique et risques). Comment mieux illustrer la réappropriation de l’espace public que par l’occupation de zones à défendre ?

Nous avons commencé par définir et délimiter théoriquement les ZAD et les autres luttes associées que nous avons découvert (JAD, Bassines). C’est ici que Michel Foucault et Hugues Bazin nous ont apporté des pistes de réflexions théoriques fondamentales. Puis nous avons cherché à prolonger notre travail à l’aide d’une approche plus concrète et horizontale. En effet, “les réponses ne sont pas à chercher autre part qu’in vivo, au cœur des situations sociales, dans un mouvement du bas vers le haut” (Hugues Bazin). Par ce travail, nous cherchions également à nous reconstruire nous-mêmes et à confronter nos idées universitaires à la réalité concrète du terrain, en direct de la lutte pour la réappropriation des espaces.
Les ZAD sont un instrument de reconquête et de réappropriation des lieux publics, apparus dans les années 2008-10. Cette forme inédite de militantisme et de défense de l’espace porte en elle-même des questionnements démocratiques et souvent écologiques. Par sa nature-même, la ZAD est un processus de réappropriation (via l’occupation notamment). Elle se définit par la défense d’un endroit, dans différents contextes, majoritairement en opposition à des décisions gouvernementales ou d’entreprise. L’occupation a vocation à rendre impossible l’exploitation des terres (à des fins capitalistes, polluantes et privées). L’exemple célèbre de Notre-Dame-des-Landes est révélateur. De l’opposition à un projet d’aéroport est finalement née une nouvelle manière d’habiter l’espace, même une fois le projet abandonné.
Nous avons ensuite réalisé des entretiens avec des acteur.ice.s de ce contre-espace pour en cerner l’utilité, les revendications originelles, les implications politiques, les modalités de vie propres, et ainsi créer un documentaire écrit et sonore. Le week-end que nous avons ensuite passé à la ZAP de Pertuis nous a permis d’expérimenter in vivo et de mettre notre pierre à l’édifice.
Notre objectif est de donner la parole aux personnes qui ont expérimenté la ZAD avec leur corps et qui s’inscrivent directement dans cette forme de militantisme et de réappropriation de l’espace public. De déconstruire les préjugés et d’offrir un nouveau regard sur un phénomène mal connu.
QU’EN DIT MICHEL FOUCAULT ?
Dans un travail d’abord théorique, nous nous sommes intéressé.e.s à la ZAD en tant qu’espace “autre”, en tant que tiers-lieu, et aux symboles que porte cette distinction, cette différence, cette altérité et son contraste avec la société capitaliste. C’est d’abord la notion d’hétérotopie développée par Michel Foucault dans une conférence intitulée Des espaces autres en 1967 qui a nourri notre réflexion collective. Michel Foucault développe sa vision d’espaces spécifiques : des espaces différents et variés mais “initiatiques, transgressifs ou stimulants”. Il s’intéresse particulièrement aux espace “qui ont la curieuse propriété d’être en rapport avec tous les autres emplacements, mais sur un mode tel qu’ils suspendent, neutralisent ou inversent l’ensemble des rapports qui se trouvent, par eux, désignés, reflétés ou réfléchis.” Pour illustrer ce propos, il évoque le jardin traditionnel perse, qui cherche historiquement à représenter le reste du monde. C’est-à-dire que cet espace sert à montrer des espaces autres, hors de ce jardin. Ainsi, le jardin perse est un exemple de lieu hétérotope où cohabitent et se juxtaposent différents espaces réels en théorie incompatibles. Cette phrase, bien qu’obscure au premier abord, rappelle étrangement les ZAD, ces lieux où l’on réinvente une société dans la société, en réaction à la société, et souvent pour impacter cette société, pour la faire réagir, la modifier, la renverser.
Michel Foucault distingue deux catégories parmi ces espaces : les utopies et les hétérotopies. Les premiers sont irréels, les seconds sont tangibles, réels. Les hétérotopies sont les réalisations concrètes d’utopies irréalisées. Au sein des hétérotopies : “tous les autres emplacements réels que l’on peut trouver à l’intérieur de la culture sont à la fois représentés, contestés et inversés”. La Zone à Défendre et les contre-espaces qui lui ressemblent sont intrinsèquement et étroitement lié.e.s à la culture dans laquelle iels s’ancrent : iels la contestent mais ne peuvent éviter complètement de la reproduire. La ZAD propose une alternative au sein même de la société, elle ne peut donc pas s’en détacher entièrement.

Pour Michel Foucault, les hétérotopies sont les refuges de personnes “en état de crise” ou “déviantes”, vis-à-vis de la société capitaliste. La ZAD s’inscrit dans cette double marginalité : elle se construit dans l’urgence et fédère les contestataires, les utopistes, les révolutionnaires, les altermondialistes. De plus, ces hétérotopies possèdent un système d’ouverture et de fermeture selon Michel Foucault. Un exemple qu’il donne lui-même est le cimetière. Lieu d’illusion de conservation des morts, en opposition au vivant, le cimetière est mis à l’écart souvent par un mur, par une représentation physique de ses limites. Ils servent à l’éloignement des morts et de leurs corps, s’ouvrant pour accueillir les vivant.e.s et se fermant logiquement pour la nuit. Les ZAD peuvent également être rapprochées de ce modèle : elles sont ouvertes à tou.te.s, mais fermées à certain.e.s. Il y a effectivement des règles à respecter dans une ZAD et des comportements inacceptables, nous l’avons bien vu au travers de notre expérience personnelle. Elles sont un lieu d’accueil mais également de repli et de défense.
Le chercheur Hugues Bazin a développé plus récemment cette notion d’hétérotopie, le liant lui aussi aux Zones À Défendre contemporaines. Son travail sur le “tiers-espace” constitue notre second pilier théorique (principal). Selon lui, le tiers-espace est “une manière d’habiter le monde”. Hugues Bazin développe ses idées en partant du constat de l’expansion d’espaces échappant “aux modalités classiques d’évaluation et de validation” (modalités institutionnelles et/ou liées au fonctionnement des entreprises par exemple). Il réfléchit également à la fracture entre gestion politique et réalité sociale que ces espaces induisent. Ces espaces sont effectivement les lieux d’expérimentation du fameux “bottom-up”(c’est-à-dire une initiative qui vient de la base, de la “masse”), construits autour du dialogue horizontal (c’est-à-dire un dialogue entre égaux et des prises de décisions collectives).

Hugues Bazin distingue trois types de tiers-espace : le contre-espace, le tiers-paysage, le tiers-lieu. C’est la notion de contre-espace qui nous intéresse, puisque c’est celle qui se lie à la fois au concept foucaldien d’hétérotopie ainsi qu’aux ZAD. Pour le chercheur, ces contre-espaces sont libres par définition car ils se définissent précisément par leur autogestion et par leur opposition aux autres espaces. Nous retrouvons donc ici des notions déjà développées plus haut. Il prend l’exemple des ZAD pour expliciter ces “lieux d’élaboration d’une autre manière de faire société”.
Une ZAD est une occupation, une prise d’un espace particulier, en majorité un espace rural, souvent en lien avec l’agriculture ou la défense de l’environnement, parfois dans des villes. Ce sont souvent des lieux autogérés, d’expérimentation sociale écologiste et anticapitaliste. La ZAD française la plus connue est celle de Notre-Dame-des-Landes, ZAD historique ayant obtenu gain de cause après plus de 10 ans d’occupation. La ZAD s’impose donc comme un contre-espace évident, comme cette zone d’expérimentation sociale revendiquée, voulue et motivée en opposition à un projet. Il est intéressant de prendre note des caractéristiques qu’Hugues Bazin prête au contre-espace, notamment la favorisation d’une forme de résilience, de résistance dans la durée, une innovation sociale sous la forme du bricolage et un réapprentissage de la lenteur. Nous allons retrouver ces concepts tout au long de notre enquête de terrain, gardez-les donc à l’esprit. Nos expériences sont en effet celles d’apprentissages ou réapprentissages de modes de vie plus simples, locaux, partagés et militants et de modes d’actions plus directs et alternatifs, inscrits dans le temps long.
SUJETS D’ÉTUDES
1. PROBLEMOS : COMMENT PARLER DES ZAD AU GRAND PUBLIC ?

Comment appréhender un sujet que l’on ne maîtrise pas ? Nous avions entendu parler d’un long-métrage intitulé “Problemos” qui traitait d’une ZAD. Nous l’avons visionné et commenté ensemble.
Cette comédie de 1h25 sortie en 2017 raconte l’étape de vacances d’une famille parisienne qui débarque dans une ZAD bloquant la construction d’un parc aquatique dans la dernière zone humide de la région. Le film traite – de manière caricaturale – divers enjeux autour d’une telle occupation de l’espace comme le rapport aux forces de l’ordre. Au début du visionnage, rien de trop perturbant. Très vite, les clichés prennent le dessus sur le récit et se bousculent.
Cette entrée en matière plutôt accessible nous a poussé à déconstruire les préjugés sur la vie en ZAD afin de mieux se préparer à l’expérience de cette vie militante à notre tour. Nous ne recommandons pas le film, à moins de le regarder à des fins d’analyse.
Dans l’auto-interview audio, nous (Danaï, Félix, Laura, Marie et Tiphaine) décortiquons certaines scènes marquantes (exclusivement dans le mauvais sens du terme).
2. JAD (JARDINS À DÉFENDRE) : DÉFENDRE LES TERRES EN VILLE
L’accueil des Jeux Olympiques fait chaque fois l’objet de nouvelles constructions spécifiques. La ville d’Aubervilliers est victime de celles pour les prochains JO 2024. En effet, plus de 10 000 m2 de jardins ouvriers ont été ciblés pour être rasés afin d’y construire un solarium, une gare du Grand Paris Express et un quartier de bureaux et d’hôtels.
Une occupation des jardins avait alors débuté en mai 2021 afin de défendre cet espace comme l’un des derniers espaces verts du quartier. Cette défense prend le nom de “JAD” pour “Jardins À Défendre”.
L’un.e des occupant.e.s a accepté notre interview audio et de répondre à nos interrogations sur son expérience et sur l’organisation de la JAD.

3. ZAP (ZONE À PATATES) : DÉFENDRE LES TERRES EN ZONE INDUSTRIELLE

Le principal objectif de notre projet était de se rendre physiquement dans une Zone à défendre, afin de pouvoir véritablement expérimenter l’investissement militant, et ainsi nous forger notre propre opinion. Nous nous sommes rendus à la Zone à Patates (ZAP), située à Pertuis.


C’est une zone de récupération de territoires agricoles menacés de bétonisation en raison d’un projet d’extension de 86 hectares de la zone d’activité économique de la ville. Cette extension avait pour objectif de remplacer, et donc de condamner, des terres agricoles très fertiles, nivelées et irriguées et dont 90% sont actuellement cultivées.
Différents collectifs se sont mobilisés ces derniers mois pour protester et défendre ces terres menacées.
Un des objectifs de ces rassemblements, ayant rassemblé plus de 500 personnes, a été de mettre en culture une des parcelles de la zone en y plantant des pommes de terre, ce qui a inspiré le nom de “Zone à patates”.

Cette culture a permis de souligner la nécessité de préserver ces terres précieuses et également d’expérimenter une agriculture plus respectueuse, collective, populaire et partageable.
La récupération des champs n’étant plus suffisante, les militant.e.s ont décidé d’occuper le territoire d’une façon beaucoup plus pérenne, en logeant dans trois maisons promises à la démolition.
Tout.e militant.e respectueux.se et désireux.se de soutenir et prendre part à la lutte est le.a bienvenu.e.
Durant notre séjour nous avons eu l’opportunité de prendre part à la vie quotidienne de la ZAP, mais aussi de converser avec des membres actifs, particulièrement Chado. Iel a présenté aux membres présents la ZAD de la Colline, étape précédente de son parcours, avant son arrivée à Pertuis. Iel a projeté des photos prises sur place et nous a partagé son expérience personnelle durant son séjour sur place pendant pratiquement trois mois.
La ZAD de la Colline est située en Suisse, sur la colline du Mormont. C’est la première ZAD de Suisse, ayant pour objectif d’empêcher l’extension de la carrière de ciment d’Holcim. C’est un lieu de biodiversité répertorié et documenté, la colline est également un site archéologique important, classé au patrimoine européen. Cette destruction des écosystèmes se fait au profit de la production de ciment, industrie la plus émettrice de CO2 en Suisse. Iel a accepté que nous puissions l’interviewer pour nous parler de son engagement militant.
4. MÉGA-BASSINES : DÉFENDRE LES TERRES EN CAMPAGNE PAR LA LUTTE CONTRE LA PRIVATISATION DE L’EAU

Le collectif citoyen “Bassines Non Merci” – ainsi que d’autres collectifs à l’image des Soulèvements de la Terre – se bat depuis plus de trois ans contre le projet de 16 “bassines” pour l’irrigation agricole dans les Deux-Sèvres. Ne vous fiez pas au terme a priori inoffensif de “Bassines”. Celui-ci cache en réalité un projet de privatisation de l’eau et de promotion de l’agriculture intensive et productiviste, qui allie l’Etat et l’agro-industrie.
Une bassine (ou plutôt une Méga-Bassine comme les opposants préfèrent les nommer) est un réserve d’eau gigantesque – 10 hectares en moyenne – censée être remplie grâce au pompage des nappes phréatiques en hiver dans le but de pouvoir alimenter les cultures intensives en eau tout au long de l’année.
Ce projet repose à 70% sur de l’argent public : c’est un projet de privatisation de l’eau financé par le contribuable sans son accord. Il ne bénéficiera qu’à 6% des agriculteurs sur les territoires concernés mais se chiffre en dizaines de millions d’euros. Ce projet dépense l’argent public pour privatiser un bien public – l’eau – et bénéficier à une agriculture productiviste produisant en majorité des céréales destinés à des animaux élevés de manière intensive dans des conditions déplorables.
C’est un projet aux conséquences écologiques et économiques désastreuses : partage inéquitable et privatisation de la ressource universelle et essentielle qu’est l’eau, menaces sur les milieux et écosystèmes naturels, gaspillage liée à l’évaporation de l’eau, financement public exorbitant servant des intérêts privés, absence de prise en compte du changement climatique mettant en doute l’intégralité du projet lui-même. Il va à l’inverse des décisions qui s’imposent aujourd’hui face à l’urgence climatique. Finalement, ce projet opaque est également le symbole d’un déni de démocratie. C’est un projet mené par des lobbies qui s’arrangent avec la réglementation, captent l’argent public pour servir à tout prix une forme d’agriculture productiviste dangereuse niant les impacts du changement climatique.
Face à ce projet dangereux et scandaleux, la résistance et la mobilisation citoyenne s’organisent. Il nous faut stopper ce projet, montrer que la société civile ne peut être ignorée plus longtemps.
Mais comment faire quand la zone à défendre est inoccupable et dispersée? Quelles ressemblances et quelles différences avec les ZAD “traditionnelles” ? Nous avons cherché à le découvrir en interviewant un militant participant au mouvement de “Bassines non merci”.
Pour participer à la lutte, vous pouvez signer cette pétition pour que l’eau devienne un bien public mondial !
RESSOURCES
- Éloge des mauvaises herbes, Ce que nous devons à la ZAD. coordonné par Jade LINDGAARD, 2021.
- Article de Hugues Bazin : https://blogs.mediapart.fr/hugues-bazin/blog/291013/les-figures-du-tiers-espace-contre-espace-tiers-paysage-tiers-lieu
- Géographies en mouvement : https://geographiesenmouvement.com/2021/02/27/ce-que-les-zad-font-a-lespace-i-zones-a-defendre-ou-a-reprendre/
- Podcast France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/serie/generation-zad
- Petit documentaire sur la ZAD du LIEN : https://www.youtube.com/watch?v=JKwtM5ePPx4
