Où atterrir, comment subsister ?

Où atterrir, comment subsister ?

Salardaine Clément, Coubret Pierre, Citron Paul, Guiet Jules, Touarhi Lilia, Siméon Luther

Projet Latour : Un environnement alimentaire

Bonjour à toutes et à tous,

Avant de vous lancer dans le visionnage de notre projet vidéo, il est de notre ressort de vous mettre dans les conditions idéales d’appréhension du projet.

De conditions d’appréhension, il en sera d’ailleurs question dans notre travail. Dans le cadre du projet Latour et des multiples possibilités d’approche qu’il offrait, nous avons choisi de traiter la question croissante de la subsistance au prisme de l’enjeu alimentaire.

Comme l’objectif initial du projet commun était bien de révéler notre territoire à travers une description de nos propres conditions d’existence, le choix du sujet nous apparut rapidement. Au cœur de toutes les préoccupations actuelles concernant notre futur et sa construction, au cœur des problèmes environnementaux et de la variété des éléments qu’ils comprennent, au cœur des questionnements économiques contemporains, la question de l’alimentation reprenait tous les débats que Bruno Latour, à l’origine du projet, avait privilégié dans ses publications et notamment Où atterrir ?. L’interdépendance évidente des acteurs dans ce milieu, entre producteurs et consommateurs, donnait un relief supplémentaire au sujet et permettait d’élargir l’exposition : c’est la raison pour laquelle notre film fait apparaître aussi bien des problématiques propres à la consommation, et d’autres liées à la production. Se nourrir est un enjeu, évidemment capital, qui doit s’appréhender et se réinventer aussi bien dans son processus de création que dans sa concrétisation.

Dès lors, il nous fallait choisir un moyen adapté afin de retranscrire le plus fidèlement notre intention première : donner des éléments de réflexion à chacune et chacun de nos spectatrices et spectateurs, à partir d’une reprise des courts schémas classiques, quotidiens, de nos modes d’alimentation. Le film nous donnait, combinés l’avantage du dynamisme et la possibilité de la mini-construction narrative : il nous permettait de balayer efficacement un panel large de moyens de subsistance, qui, conformément au questionnaire initial prévu par Bruno Latour, devait être divisés en 4 catégories. Ceux dont nous dépendons, ceux qui dépendent de nous, ceux avec qui nous voulons travailler, ceux avec qui nous ne voulons pas travailler : la mise en forme du film était ainsi toute trouvée.

Vous verrez donc dans cette production défiler, sous forme de courts récits ou mises en contexte, une multitude de moyens de consommation alimentaire que vous identifierez pour la majorité comme les vôtres, et qui seront au fur et à mesure du film répertoriés dans les catégories explicitées juste au-dessus. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un agréable visionnage, en espérant que ces précisions vous auront rendu notre travail plus précis dans ses intentions.



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