Interconnections pictaves

Par Natacha Nottin, Paul Arnaudon, Lisa Gauvin Drillaud, Laura Gueret et Mattéo Morillon
Objectifs : se reconnaître en cette personne, comprendre ses interactions locales et savoir les repérer, assimiler les différents enjeux de sa ville, sentir son appartenance et son rôle à jouer dans Poitiers. 🙂
Élève à l’Université de Poitiers, en L3 de Lettres-Sciences Politiques, j’habite à côté du parc de Blossac. Ces cartes, à différentes échelles, mettent en évidence les interconnections et interdépendances que j’entretiens au quotidien avec ma ville.
C’est suite à la lecture du questionnaire de Bruno Latour dans son livre Où atterrir ? que j’ai décidé de faire ce travail. Voici mes réponses dans ce triptyque fait-main.
Échelle : mon appartement Échelle : le centre-ville de Poitiers Échelle : Poitiers et ses communes Légende
De quoi ai-je besoin pour vivre ?
Dans un premier temps, j’ai besoin pour vivre du magasin de grande distribution Leclerc pour faire mes courses alimentaires et des restaurants universitaire CROUS au campus pour les midis à la fac. J’ai aussi besoin financièrement des aides sociales de la Caisse d’Allocation Familial et des bourses du CROUS. Au quotidien, tout mon matériel numérique m’est indispensable. Enfin, pour vivre je ne peux me passer du contact humain de mes camarades et ma famille (symbolisé par l’université et la maison de mes parents à St Benoît).
Qui dépend de moi ?
Ce qui dépend de moi dans ma ville et mon quotidien est tout d’abord mes animaux de compagnie et mes plantes dans mon appartement. Le tri des déchets également. Les petit.es commerçant.es ont également besoin de moi, notamment le magasin de fripes Fichtre situé dans Grand’Rue. Enfin, le capitalisme dépend plus largement de nous et de notre (sur)consommation puisque nous vivons dans ce système économique que nous alimentons quotidiennement (ici représenté par le magasin H&M).
Celleux avec qui je souhaite collaborer
Je souhaite tout d’abord collaborer avec l’Université de Poitiers sur le plan éducation et formation. J’aime m’allier également avec les producteurices et artiste pictavien.nes afin de soutenir la consommation locale (symbolisé.es par le marché et le salon de tatouage Drop by Drop). J’aime soutenir également Emmaüs ainsi que la production éthique et responsable. Enfin, je m’allie en ce moment-même avec mes camarades de la culture au sein de l’occupation du Théâtre du peuple (TAP) à Poitiers.
Celleux à qui je dois m’opposer
Je m’oppose radicalement au Syndicat étudiant d’extrême-droite de Poitiers qui est La Cocarde ainsi qu’à la chasse. D’un point de vue radical, je m’oppose fermement aux firmes transnationales comme Macdo, au Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin (symbolisé par le commissariat de la police nationale en centre ville). Pour finir, je suis contre les décisions verticales étatiques autoritaires (qui nous touchent directement en tant qu’étudiant.e, précaire et jeune), sans lien avec nos réalités sur le terrain et illustrées sur la carte par la Préfecture de la Vienne.
Que faut-il faire pour améliorer nos conditions de vie ?
Pour améliorer nos conditions de vie, il me parait indispensable de mettre en place le revenu universel étudiant ainsi qu’un remboursement automatique et sans conditions des frais de consultation chez lae psychologue/psychiatre (symbolisés par la banque Crédit Agricole et la CPAM). Pour améliorer nos quotidiens, je souhaite évidemment la réouverture des lieux de culture comme le Cinéma Tap Castille. Enfin, dans un objectif écologique, il serait intéressant de mettre en place un péage aux différentes entrées de Poitiers afin de limiter la circulation automobile dans le centre-ville ce qui améliorerait nos conditions de vie à toustes.